Résumé de l’éditeur:
Une jeune femme du Sud qui, comme les oies, fait souvent le voyage jusqu’à Salluit, parle à Eva, son amie du Nord disparue, dont le corps est dans l’eau du fjord et l’esprit, partout. Le Nord est dur – «il y a de l’amour violent entre les murs de ces maisons presque identiques» – et la missionnaire aventurière se demande «comment on fait pour guérir son cœur». Elle s’active, s’occupe des enfants qui peuplent ses journées, donne une voix aux petites filles inuites et raconte aussi à Eva ce qu’il advient de son fils Elijah, parce qu’il y a forcément une continuité, une descendance, après la passion, puis la mort.
Avis:
J’ai beaucoup aimé ce livre. Je l’ai trouvé original dans le style de l’écriture comme la jeune femme s’adresse directement à Eva et puis Elijah. C’est un style très brut mais en même temps très poétique. On entend l’accent québécois en le lisant, et j’ai découvert plein d’expressions et de mots d’ailleurs. Cette écriture nous embarque dans les hivers rudes du fjord et la vie d’un petit village où rien n’est facile et la barrière entre les « vous autres les Blancs » et « vous autres, les Inuits » est bel et bien réelle. C’est un témoignage poignant d’une femme qui combat les difficultés quotidiennes: les histoires d’alcool et d’abus et surtout apprendre à garder espoir, même si parfois on l’impression de se battre face à des moulins à vent. Bref une petite pépite !
Pas du tout entendu parler de ce bouquin mais tu me tentes.
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Il est vraiment à découvrir !
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